top of page

​​« Le Québec compte quelques 43 phares traditionnels, dont la très grande majorité se dressent le long du littoral ou sur

l'une des îles du Québec maritime. 

Fiers témoins de l'histoire, une vingtaine de ces phares connaissent aujourd'hui une seconde vie grâce à l'intervention de passionnés qui ont transformé ces véritables sentinelles

de la mer ou leurs dépendances en musée,

en auberge ou en chalet. »

La visite des phares du Saint-Laurent,

presque toujours situés dans

des lieux d'une grande beauté, constitue un parcours extraordinaire pour les amateurs de paysages, d'architecture et d'histoire. »

Leroux, Maryse, Les Sentinelles du Saint-Laurent

(Géographica, juillet 2000)​​

12

LA ROUTE 

DES PHARES

UN IMMENSE RÉSEAU
DE PHARES 

depliant2010-route-des-phares_edited.jpg

 
DES PHARES À DÉCOUVRIR

Au cours du 19e et du 20e siècles, Travaux publics Canada développent un véritable réseau de phares pour améliorer la sécurité des transports maritimes sur le fleuve Saint-Laurent. Dans son ouvrage Les sentinelles du Saint-Laurent, Patrice Halley explique que l'aide à la navigation sur le fleuve Saint-Laurent débute en 1807 avec la construction d'un premier phare sur l'Île Verte. «Cette partie du fleuve à proximité de l'embouchure du Saguenay était à la fois un bon poste d'observation et un endroit qui requérait des pilotes expérimentés vu les récifs dangereux qui s'y trouvent et les courants sournois qui s'ajoutent aux différentes marées» Les premiers phares du Saint-Laurent, Magie-Lisa Durette.

La construction d'un premier phare à l'Île Verte (1807-1809) est suivi par la construction d'un phare en pierre à la Pointe-des Monts sur la Côte-Nord en 1829-1930, un phare à la Pointe Sud-Ouest de l'île d'Anticosti en 1831 et un autre phare à la pointe est de cette île (pointe Heath) en 1835. En 1843, on construit le phare de l'Île Bicquette en bois et en pierre.  Un phare en pierre (pilier) est construit en 1848 à l'île Rouge. Enfin, le phare du "Brandy-Pot" est construit en 1852 sur l'île du Pot à l'Eau-de-Vie.

En 1857, le gouvernement canadien entreprend la construction de deux autres phares pour améliorer la sécurité de la navigation sur le fleuve:  le phare de la pointe ouest de l'île d'Anticosti et celui de Cap-des-Rosiers en Gaspésie, un des phares les plus puissants au Canada. En 1859, on construit le phare de Pointe-au-Père, lequel est remplacé en 1867 suite à un incendie par une tour de bois jumelle.  

À partir de 1870, le gouvernement construit systématiquement une série de phares en bois pour renforcer la sécurité le long de la côte Nord du fleuve et de la côte gaspésienne: le phare de l'île-aux-Oeufs (1871), le phare de Cap-Chat (1871), le phare de Pointe East à l'Île d'Anticosti (1871),  le phare de Cap Gaspé et celui de Cap d'Espoir (1873), le phare de l'île du Corossol en face de Sept-Îles (1874), le phare de la Pointe-Mitis à Métis-sur-mer (1874), le phare de La Martre (1876), le phare de la Pointe à la Renommée (1880), ainsi que le phare de l'île aux Perroquet en face du village de Longue-Pointe (1888). Au début du 20e siècle, deux nouveaux phares sont ajoutés sur la Côte Nord, le phare de la petite île au Marteau au large de Havre Saint Pierre (1915) et le phare de l'île du Grand Caouis près de Rivière-Pentecôte (1927).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Vers les années 1940, il y avait plus d'une soixantaine de phares entre Québec et le détroit de Belle-Isle. Avec l'automatisation des phares dans les années 1980, certains furent démolis, d'autres ont été remplacés par des tours à claire-voie, d'autres existent encore, mais ils ne sont plus habités. »  Pomerleau, Jeanne, Gens de métiers et d'aventures.
          
Le site Internet La Route des phares invite à découvrir le réseau des phares du Québec qui sont encore existant le long du fleuve Saint-Laurent. Ce site ouvre la porte aux phares construits à partir du début du 19e siècle au Québec, un vaste réseau de "sentinelles", d'aides à la navigation et de maisons de gardien de phare, dont la plupart ont été rendus accessibles pour le plus grand bonheur des visiteurs. De même, la Route des phares permet la découverte des diverses régions touristiques  du Québec: Gaspésie, Bas Saint-Laurent, Côte-Nord, Îles de la Madeleine... Pour avoir une idée des phares existant dans les diverses régions du Québec et hors-Québec, on peut consulter le site internet regroupant d'excellentes photos d'un chasseur de phares, le photographe québécois Patrick Matte: www.chasseurdephares.com

blogue du québec maritime.JPG
bottom of page